Le (désormais) trop rare Tom DiCillo aime croquer dans ses films les travers du showbiz avec plus ou moins de légèreté. Sa spécialité : montré l'envers du décors ! Surtout d'un milieu cinématographique qu'il fréquente forcement de très près. Vedette du cinéma indépendant américain des 90's, DiCillo est un adepte de la comédie new-yorkaise légère, presque une évidence. Et comme tout gros film indépendant qui se respecte, Une vraie blonde dispose d'un casting béton blindé de guest star savoureuses. Jugez plutôt : Matthew Modine, Catherine Keener, Daryl Hannah, Elizabeth Berkley, Bridget Wilson, Kathleen Turner, Steve Buscemi, ... Un joyeux mélange d'acteurs chevronés, d'ex prodiges en perdition et de starlettes blondes.
Autre code du cinéma indépendant new-yorkais que DiCillo aime respecté : un scénario qui nous entraine à suivre les vies de plusieurs personnages qui s'embriquent les unes les autres au grès des rencontres, du boulot et des parties de jambes en l'air. Sans être un de ces films où l'on s'éclatent de rire à chaque vanne, Une vraie blonde n'en demeurre pas moins une vraie comédie remplis de situations burlesques et de personnages farfelus. Un film qui se laisse regarder avec douceur et plaisir, sans temps mort, sans longueur, un film qui nous fait sourrire et qui avant tout nous fait passer un agréable moment. Et c'est là le propre des comédies de Tom DiCillo et des comédies indépendantes new-yorkaises en général (à l'image de celles d'Ed Burns) : on passe incontestablement un agréable moment en leur compagnie.
Il serait vraiment dommage que vous passiez à côté de ce petit bijoux de dérision, partagé entre moments simples de la vie et pastiche halluciné du milieu artistique. Les acteurs sont tous excellents, les blondes faute d'êtres toutes vraies n'en demeurrent pas moins terriblement sexy même si au final on n'a d'yeux que pour la seule brune du film, la so craquante Catherine Keener.
Un très bon point pour Film Office qui livre ici une copie exemplaire. L'image est excellente, bien nette sans la moindre impureté. Seul le son a parfois de très légers ratés, mais rien de bien grave. La pochette est quant à elle superbe avec sa double Elizabeth Berkley en sosie de Madonna. Enfin il est à noter que le film est en VF contrairement à Ca tourne à Manhattan du même DiCillo (chez le même éditeur) qui était lui en VOST.
Editeur : Film Office Pays : France Format : PAL CLV Disques : 1 LD, 2 Faces, 26 Chapitres Durée : 100 minutes Image : Letterbox Langue : Français LDDB : 41103
La LaserDiscothèque du jour est consacrée à un film, ou plus précisement à un chef d'oeuvre, celui de Quentin Tarantino : Pulp Fiction, Palme d'Or à Cannes en 1994 (ce qui n'est pas en soit une référence), un film qui a sauvé la carrière de Travolta et véritablement lancé celle de QT. Mais surtout un film qui dispose de quelques belles éditions LaserDisc lui rendant l'hommage qu'il mérite. Tour d'horizon.
#1 - Les éditions françaises (PAL) :
Pour une fois on n'est pas en reste avec nos deux éditions PAL qui, si elles souffrent de quelques défauts, n'en raviront pas moins les fans. Delta Vidéo vous donne le choix : version française ou version originale sous-titrée. Rien que pour cette option (d'achat) on peut les remercier chaleureusement.
Le film tiens sur deux LD chapitrés de bonne facture. L'image est très bonne, en Letterbox, avec un son Dolby qui fait son boulot. Pour une fois chez Delta la jaquette n'est pas trop mal (l'influence du design Polygram) et présente l'affiche française qui différe assez nettement de ses homologues par ses tons oranges. Malheureusement cette affiche est censurée puisque le paquet de cigarette et la clope que tiens Uma Thurman ont étés effacés de l'image, loi Evin oblige. Du coup la pauvre Mia a l'air un peu coincée avec sa main en l'air. Autre petit reproche, pour un double LD il y avait moyen de faire un beau gatefold, à la place Delta a glissé ses Laser dans une pochette simple très fragile et bien souvent abimée d'origine par un blister trop serré.
Même si elle est bien loin des versions américaines, il est difficile de bouder son plaisir face à cette édition française de 1995. Vous aurez le choix d'acheter le LD en VF ou en VOST selon votre convenance (ou les deux). Dommage que les pochettes soient strictement identiques, seule la mention de la version en bas de la pochette change.
#2 - Les éditions américaines (NTSC) :
Les américains ont eu droit à trois éditions NTSC. Toutes sont évidement en anglais (avec sous-titres en CC). Les deux premières sont l'oeuvre de Walt Disney Home Video et Miramax, elles tiennent sur deux LD chapitrés rangés dans une pochette gatefold. L'image en Letterbox est très bonne et le son THX envoi ce qu'il faut. En plus les LD contiennent toute une batterie de bandes annonces du film issues de différents pays (USA, Japon, France, Angleterre et Allemagne) ainsi que celle de Four Rooms.
Qu'elle différence entre les deux ? Le DTS pardi ! Si la première édition de 1995 offre un son Dolby THX déjà intéressant, la version de 1997 présente quant à elle un son DTS. Matérielement cela se traduit par une pochette présentant le fameux bandeau DTS. Ce dernier gache d'ailleurs un peu la superbe affiche américaine.
Enfin le film est sorti une troisième fois en 1996 dans la célèbre collection Criterion sous le numéro 271. Et là c'est champagne ! Quatre LD chapitrés, huit faces, un insert, de quatre pages des bonus, le tout calé dans un coffret cartonné. Techniquement c'est du Letterbox en Dolby THX AC-3, avec close caption, plus ou moins comme l'édition standard mais le pressage est issu d'un master encore meilleur et supervisé par Tarantino en personne. Les trois premiers disques contenant le film sont pressés en CAV (seule édition à le proposer), seul le dernier avec les bonus est en CLV.
Et niveau bonus justement c'est l'orgie : une introduction par QT, un mini making of, quatre scènes inédites analysées par Tarantino, une interview d'une heure de Tarantino, des spots TV, la bande annonce, la publicité internationnale, des featurettes et quelques autres suppléments promotionnels. L'édition ultime en somme.
#3 - Les éditions japonaises (NTSC) :
Deux éditions NTSC sorties en 1995 du côté du Japon et comme d'habitude avec les pressages nippons c'est du lourd. Editées par l'excellent Amuse Video, les deux galettes sont quasi identiques à une exception près.
Le film est en anglais sous-titré japonais dans les deux cas avec possibilité d'afficher des sous-titres anglais via le système LD-G (le CC japonais). Il tiens sur deux LD chapitrés pressés en CLV et rangés dans un gatefold somptueux. Ce dernier offre la plus belle pochette, un revètement cartonné du plus bel effet, une présentations des acteurs à l'intérieur et un design pop de folie.
Le son est en Dolby, l'image est très bonne et le dernier disque présente trois bandes annonces en bonus. Une fois de plus qu'elle différence entre les deux éditions ? Elle est unique : un pressage (obi bleu) est au format Letterbox, l'autre (obi rouge) est en Pan & Scan. Sinon elles sont strictement identiques.
#4 - L'édition anglaise (PAL) :
Une seule édition en PAL pour les anglais éditée par Encore Entertainment. Le film tiens sur deux disques chapitrés dans une pochette standard au format Letterbox avec son Dolby et film en anglais (sans sous-titres). Rien à signaler si ce n'est que le film est censuré mais inclus une bande annonce et deux featurettes où QT présente deux scènes coupées.
#5 - L'édition allemande (PAL) :
Plus anecdotique, lédition PAL allemande éditée par Columbia Tri-Star sur deux disques chapitrés rangés dans une pochette gatefold. Le film est en allemand non sous-titré, au format Letterbox (mais avec un ration différent des autres éditions) avec son Dolby.
La LaserDiscothèque de Pulp Fiction :
- PAL France (Delta Video - 1995), VF, 2 LD, CLV, Standard, LB, Dolby, LDDB#28106 - PAL France (Delta Video - 1995), VOST, 2 LD, CLV, Standard, LB, Dolby, LDDB#28107 - NTSC US (Walt Disney - 1995), VO (CC), 2 LD, CLV, Gatefold, LB, Dolby THX, LDDB#06551 - NTSC US (Miramax - 1997), VO (CC), 2 LD, CLV, Gatefold, LB, DTS THX, LDDB#08031 - NTSC US (Criterion - 1996), VO (CC), 4 LD, CAV+CLV, Box, LB, Dolby THX, LDDB#07009 - NTSC Japon (Amuse Video - 1995), VOST, 2 LD, CLV, Gatefold, LB, Dolby, LDDB#15708 - NTSC Japon (Amuse Video - 1995), VOST, 2 LD, CLV, Gatefold, P&S, Dolby, LDDB#15709 - PAL UK (Encore - 1995), VO, 2 LD, CLV, Standard, LB, Dolby, LDDB#19034 - PAL Allemagne (Columbia - 1995), 2 LD, CLV, Gatefold, LB, Dolby, LDDB#38352
Sur le principe Dead Tired (Grosse Fatigue en VF) est plutôt intéressant : pitch alléchant, concept (l'envers du décors) toujours efficace, pléiade de guest star, Michel Blanc aux manettes, ... Malheureusement dans les faits ça coince. Le film se veut une comédie drôle et caustique, sur l'envers du show biz mais au final on se retrouve devant une comédie morne, parfois flippante, mais rarement drôle. D'envers du monde du cinéma on ne voit pas grand chose. D'humour non plus.
Pourtant le concept est intriguant : Michel Blanc pense perdre la têtre lorsqu'il est accusé de viol par certaines de ses consoeurs et qu'il découvre qu'il participe à des opérations publicitaires dans des supermarchés. En réalité tout ça n'est l'oeuvre que d'un sosie un peu lache qui n'ose pas avouer à ses proches que ce n'est pas lui qui passe à la télé et qui compte bien profité de cet amalgame pour empocher un peu d'argent facile et peloter de la starlette.
Le problème c'est que le film subit un traitement un peu dépressif et que les situations cocasses se font rares. Quelques bons mots par ci par là sauvent un peu l'ensemble où même les guest tiennent plus du listing barbant que de la réelle opportunité. Y compris quand l'équipe du splendide est réunie pour une scène plus terrifiante que caustique. Le film se termine d'ailleurs sur une ultime demi-heure qui fait froid dans le dos et rappelle plus les grandes heures du thriller paranoïaque que de la franche rigolade.
Dommage donc, on passe à côté d'une comédie qui n'en est pas vraiment une mais qui aurait pu être particulièrement savoureuse avec un peu plus d'efficacité. Reste tout de même la délicieuse Carole Bouquet...
Le LaserDisc américain du film tiens largement la route avec une bonne image, bien nette quoiqu'un peu terne au niveau des couleurs, et un son comme il faut pour le style. Le film est en VF avec des sous-titres anglais qui ne restituent pas du tout l'esprit des dialogues et zappent la plus part des bons mots. L'éternel problème d'adapté une comédie. Heureusement pour une fois on est du bon côté de la barrière. Le film est bien entendu sorti en PAL français si vous ne voulez pas voir des sous-titres jaunes en plein milieu de l'image.
Editeur : Walt Disney Home Video Pays : Etats-Unis Format : NTSC CLV Disques : 1 LD, 2 Faces, 16 Chapitres Durée : 85 minutes Image : Letterbox Langue : Français sous-titré anglais LDDB : 06884
Ça me fait penser à ce que disait mon paternel avant de quitter ce monde pourris, Mickey Rourke ressemble quand même bizarrement à Bruce Willis dans ce film. Surtout s'il est affublé du même doubleur. Quoi qu'il en soit les aventures de Harley et Marlboro n'ont pas perdues de leur charme avec les années. Le film à certes des petits relents de téléfilm transitif 80-90's mais il est avant tout une bonne petite comédie d'action potache estampillée "1%." A savoir centrée sur des marginaux, des rebelles, des bannis du way of life américain à la recherche désespéré de l'american dream.
Si Mickey Rourke et sa boucle d'oreille sont un peu à la peine, Don Johnson culmine de charisme dans son rôle de magnifique looser. Pensez donc, un cowboy de Las Vegas aux santiags élimées qui cite son paternel à tout bout de champs et tire plus vite que son hombre. Aussi quand le duo se confronte à des méchants en manteaux moulants de cuir kevlarisé on laisse son cerveau au repros, on oublie le scénario et on profite des répliques qui font mouche et de l'action roccambolesque.
Harley Davidson et l'homme au nom censuré sur l'affiche VF parce que c'est pas bien de faire de la pub pour du tabac, est un film hautement sympathique, frolant le culte, à défaut d'être légendaire avec sa ribanbelle de second couteaux en devenir (Tia Carrere, Daniel Baldwin, Vanessa Williams, Tom Sizemore, ...).
Le LaserDisc est de bonne facture. Pour une édition Warner / MGM standard il a le mérite de présenté une image (malheureusement en Pan & Scan) de qualité correcte, plutôt nette et sans trop de bavure. Le son est anecdotique mais fait son boulot pour restituer le kitch ultime de se payer un générique signé Bon Jovi comme si c'était l'hymne rebelle ultime. Il faut dire qu'en 91 les 80's n'étaient peut être pas encore totalement terminée pour tout le monde.
Editeur : MGM / UA Pays : France Format : PAL CLV Disques : 1 LD, 2 Faces, 14 Chapitres Durée : 98 minutes Image : Pan & Scan Langue : Français LDDB : 34497
The Shadow partage beaucoup de similitude avec l'adaptation de Judge Dredd. Tout deux ont une ambiance réussie, un pitch de départ intéressant, un rendu graphique séduisant, mais tout deux échoue dans leurs prétentions. La seul différence réside dans le fait que Judge Dredd est ridicule là où le Shadow est simplement ennuyeux.
L'ambiance sombre et les musiques très ellfmaniennes du film ne sont bien sur pas sans rappellées le Batman de Tim Burton. Pas impossible d'ailleurs que les producteurs de l'époque aient voulus surfer la vague de l'homme chauve souris. Cocasse quand on sait que le Shadow est une des sources d'inspiration de Batman.
Malgré ses qualités visuelles et ses idées sympathiques (les agents du Shadow notamment) le film n'en demeurre pas moins terriblement ennuyeux. Alec Baldwin peine à convaincre en justicier masqué (le costume cheap y fait pour beaucoup) alors qu'il s'en sort plutôt bien dans les scènes de dandy cabotin (sa spécialité). Du coup le film part bancal et ne se relève jamais d'un scénario grand guignolesque qui voit le dernier descendant de Genghis Khan chercher à construire une bombe pour dominer le monde... Bien sur. C'est donc avec beaucoup de distance qu'on suit ces péripéties qui manquent horriblement de rythme pour un film de quasiment 2h et qui au final se révèlent bien palotes.
Comme souvent pour les LD produit par Pioneer la qualité est au rendez vous. Après un démarrage poussif et granuleux, le disque donne sa pleine mesure et balance des contrastes sombres plutôt réussis. Quand on sait que le son est également de la partie et que le film nous offre une petite bande annonce, on ne boudera pas notre plaisir technique... Faute de mieux niveau cinéma.
Editeur : Pioneer Format : PAL CLV Disques : 1 LD, 2 Faces, 50 Chapitres Durée : 105 minutes Image : Letterbox Langue : Français LDDB : 28456
Si de nos jours, les adaptions ciné des comics se focalisent sur les méga pointures, la tendance dans les 90's était plutôt portée sur des productions plus undergrounds et notamment celles de Dark Horse. Pas étonnant du coup de retrouver Sylvester Stallone sous les apparas du Juge Dredd au sein d'un monde post apocalyptique sans foi mais avec beaucoup de lois.
Judge Dredd est-il un navet indéfendable ou une tentative ratée de second degré ? Nul ne le sera probablement jamais... Reste que le résultat est contrasté. Sly verse dans la totale auto-caricature, poussant des meuglement primaire qui font peut être partie de son personnage mais qui ne l'en rendent pas moins ridicule. Les autres acteurs peinent également à êtres crédibles à l'image d'un Rob Scneider lui aussi caricatural en sidekick poltront mais rigolo et finalement fidèle. Seul plaisir du casting - c'est dire - le jolie minoi de Diane Lane en rambette du futur.... Un peu maigre.
Pourtant le film a un univers chiadé et des idées (souvent piqués ailleurs) servis par des effets spéciaux aux petits oignons. Dommage que le résultat soit une grosse blague involontaire qui rate sa cible là où un Demolition Man cadrait mieux le sujet. Bref. A voir pour passer le temps et pouffer devant les répliques ringardes et le scénario archi prévisible.
Le Laser est à la heuteur comme souvent avec les productions de l'Ecran Laser. L'image est nette, le son assure un max et le disque nous offre même quelques bonus bienvenus (bandes annonces et making of).
A noter que le film est surtout célèbre pour son édition NTSC canadienne (chez le même éditeur), seul film jamais sorti en AC3 avec un doublage français.
Editeur : L'Ecran Laser Format : PAL CLV Disques : 1 LD, 2 Faces, 28 Chapitres Durée : 116 minutes Image : Letterbox Langue : Français LDDB :28153
Le choc des cultures, le choc des époques. Quand la Science Fiction sombre des 80's se heurte au Pop Corn Movie des 90's ça donne la saga Terminator.
Terminator premier du nom a malheureusement mal vieilli. Le film est définitivement trop années 80 dans son esthétique. Il n'y a qu'à voir le look de Linda Hamilton, la bande son ultra cheap et répétitive, l'aspect glauque des rues avec ses punks (Bill Paxton !), méchants ultimes d'une amérique bronsonienne 80's, les effets spéciaux ringards et clou du spectacle, un Arnold culturiste mono-expressif.
Heureusement et paradoxalement, derrière cette croute cheapos il reste tout de même un film de Science Fiction sombre comme seules les années 80 savaient en produire. Ambiant, malsain, sale, minimaliste et opressant, dans la lignée des films de Carpenter. Et puis il y a Michael Biehn.
Derrière, le T2 passe au bistouri et plonge goulument dans les années 90. Le choc est frontal. Le hardos a remplacé le punk dans l'imagerie de la jeunesse décadente, Schwarzy est affuté, bye bye la gueule de débile, il manie la réplique qui fait mouche autant que les gros flingues qui tachent. Les effets spéciaux atteignent des sommets (raah le T-1000), les courses poursuites sont dantesques, la BO assure, tout explose et James Cameron opère sa mue qui le menera à True Lies. Car true Lies c'est Terminator sans le côté sérieux.
Un sommet ! Savant dosage d'action frénétique, d'explosions à outrance, de blagues de potaches et de sombre désespoir. Moins Sci Fi Lo Fi que le premier, mais foutrement bandant !
Le LD du premier opus est correct, l'image n'est pas sensationelle, il y a du grain, le son est sommaire et le film se présente dans un Pan & Scan dommageable. Le second est forcement bien meilleur, l'image est beaucoup plus nette avec des contrastes plus affinés, le son balance du Dolby décoiffant et le format d'image s'offre enfin un petit Letterbox des familles. Pour acceuillir ses 2h15, le film s'étale sur deux disques planqués dans une pochette gatefold.
A noter que le premier épisode est ressorti dans une version édition limitée chez TF1 Vidéo comprenant notamment une piste VO.
Editeur : Gaumont Columbia Tri-Star Format : PAL CLV Disques : 1 LD, 2 Faces (T1) / 2 LD, 3 Faces (T2) Durée : 103 minutes (T1) / 135 minutes (T2) Image : Pan & Scan / Letterbox Langue : Français LDDB : 27866 (T1) / 26319 (T2)